15/04/2019

le danger de la routine

Il meurt lentement celui qui devient esclave de l’habitude, refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à porter une nouvelle couleur
Ou qui ne parle jamais à un inconnu.

09/04/2019

le silence


Bonjour,

Nous allons recevoir ce jour, un enseignement sur le silence.
Apprendre à faire silence: Dans tout l'univers, rien n'est aussi similaire à Dieu que le silence. Nous vous recommandons de prendre connaissance du Livre "la prière du cœur "et d'en lire un extrait. La journaliste et conférencière à Montréal : Aline Charest, l'a écrit dans le but de nous ouvrir les portes de la prière en nous offrant les secrets pour apprendre à la pratiquer avec le cœur et à extrapoler les difficultés qui s'imposent à cette pratique. Vue la densité du bruit qui prévaut dans notre quotidien, certaines personnes ressentent le besoin de trouver le silence. Ce qui amène Kierkegaard à le conseiller à tout être parce qu'il le traite de remède au stress. La méditation a révélé de son côté, les avantages du silence sur le corps et le mental. Hormis ses effets thérapeutiques, il représente une expérience spirituelle qui s'approprie tout notre être.
Selon les mystiques, le silence est plus une pratique qui aide à nous défaire de notre égoïsme et de ses conséquences pour nous ouvrir à Dieu, qu'une technique de relaxation et d'introspection. <<Celui qui prie vraiment ne fait qu'écouter>> disait Sören Kierkegaard. Anselme Grün affirme: <<La pratique spirituelle du silence permet de: conquérir la pureté du cœur, la sérénité intérieure et l'honnêteté >>. Quant à Thomas Keatings qui aimait dire avec humour: << le silence est le langage de Dieu, et tout le reste n'est que mauvaise traduction. >>
Mère Teresa a aimé et accordé le soin au plus pauvre d'entre les pauvres. Pour elle, l'expérience la plus importante est le silence. Elle écrit : « Nous avons besoin de découvrir Dieu, et Dieu ne peut pas être trouvé dans le vacarme et l'agitation. Dieu est l'ami du silence ». Elle ne s'abstient pas d'ajouter : « Toutes paroles sont inutiles si elles ne proviennent pas de l'âme. Les paroles qui ne donnent pas la lumière du Christ augmentent les ténèbres ». Faire silence ne signifie pas seulement qu'on cesse de parler, il faut comprendre l'occupation du mental. Ainsi, nous devons appliquer le sacrifice du silence.
Un ancien du mont Athos enseigne dans le prologue : « Une vie sans parole est par nature plus utile qu'une parole sans vie ». Se taire demande une ascèse du langage empêchant de prononcer des paroles nuisibles ou inutiles. D'après Anselm Grün, quatre dangers sont suscités par la parole. Il s'agit de: la curiosité, le jugement d'autrui, la vanité et la négligence de la vigilance intérieure.
La curiosité étant le premier danger, elle conduit à la distraction et à l'éparpillement: l'être distrait a tendance à se soucier de toutes sortes de choses possibles. Il est épuisé, vidé et superficiel. La pensée de Dieu ne peut donc tenir en lui, rien ne peut germer ni mûrir en lui. Pour faire image, on pourrait déduire que: sa ferme n'a aucune porte ; chacun peut aller et venir dans l'écurie détacher l'âne! Autrement dit, en parlant nous risquons de dire tout ce qui nous passe par la tête sans discernement, réflexion ni retenue.
Lorsqu'une personne ne sait rien garder pour elle, mais ressent le besoin de tout divulguer (le bien comme le mal) elle donne l'impression de manque de profondeur. Elle ignore les secrets et cela l'empêche ainsi de vivre avec ces derniers puisqu'elle ne peut les garder. Cet être ne peut pas pénétrer un secret non plus. En étant pressé d'en parler, il le ruine. Finalement, ce bavardage sans cesse traduit une peur du mystère, et peut-être même une peur de Dieu.
Anselme Grün ne s'abstient pas d'ajouter que par le discours, la personne veut tout nommer, tout rendre communicable: Une manière d'imposer son pouvoir sur l'autre. Louis -Claude de Saint Martin écrivait de ce part que: « les grandes vérités ne s'enseignent que dans le silence ».
Le second danger se présente comme le jugement d'autrui. Quand on observe en effet les sujets de nos échanges, on se rend compte qu'une bonne partie porte sur les autres. Le danger qui s'y trouve est que: Même si nous désirons parler en bien d'autrui, on se surprend à le juger, à le classer et surtout à se comparer à lui. Le discours sur les autres est fréquemment un discours sur soi-même sans que l'on ne s'en rende pas compte. Quand on parle en la présence des autres on dit souvent des choses qu'on aimerait avoir ou des choses qui nous irritent.
Alors, quand je parle des autres, j'ignore que je parle de moi et de mes problèmes. Cependant, cela reste un discours superficiel qui n'attire aucune positivité sur soi. De plus, le bavardage dévoile aux autres sans raisons valables nos émotions nos aspirations et nos motivations personnelles cédant ainsi place aux critiques et jugements venant des autres.
Ainsi s'achève l'enseignement que nous vous donnons sur le silence.
A très bientot

04/04/2019

introduction au Bwiti

LE BWITI, UNE IDENTITE CULTURELLE GABONAISE A PROMOUVOIR

Diabolisé par certains, divin pour d’autres le Bwiti est à mon humble avis l’un des meilleurs symboles de l’identité culturelle du Gabon car pratiqué par presque l’ensemble des ethnies du Gabon en plus d’être le plus répandu dans huit des 9 provinces que compte le Gabon sauf dans celle du Haut-Ogooué (certainement à cause de leur rite Ndjobi) et hors nos frontieres, principalement chez nos voisins du Cameroun et de la Guinée-Equatoriale.

C’EST QUOI LE BWITI?
Le Bwiti est un ordre initiatique traditionnel - typiquement gabonais - pour la recherche de la connaissance, l’amélioration constante de l’homme et de la condition humaine sur le plan spirituel.

POURQUOI S’INITIE-T-ON?
“On s’initie au Bwiti pour accéder à la connaissance. Parce que je pense que l’être humain peut être comparé à une envelope renfermant une lettre dont il n’en connait pas la teneur. L’enveloppe, c’est l’être matériel: le corps. La lettre et son contenu, c’est l’être immatériel: l’esprit.
L’initiation est donc un élan spirituel par lequel l’être humain pénètre dans l’enveloppe pour en lire le contenu. Cette lecture intérieure doit lui permettre de se découvrir afin de connaitre et de réaliser ce qui lui est assignée et c’est ainsi qu’il peut donner un sens à son existence. L’initiation amène donc à l’initié la coexistence harmonieuse du corps et de l’esprit, indispensable pour appréhender avec sérénité les difficultés inhérentes à la vie.”
En definitive, on ne s’initie pas pour obtenir des biens matériels. Toutefois, dès lors que le corps et l’esprit vivent en harmonie, la voie est toute tracée pour l’obtention des biens de ce monde, surtout des biens du monde celeste…”, fin de citation.
On retrouve ici le fameux: “Connais toi toi meme” repris par le philosophe Socrates.
Il est à préciser que l’initiation se fait avec l’absortion de l’Iboga, “bois sacré” pour les initiés et “plante hallucinogène” pour les scientifiques et les néophytes (ca c’est un autre débat).

Cet ordre initiatique riche et diversifié tant dans sa pratique repose sur des fondations solides et est bien structuré aussi bien dans la forme que dans le fond malgré ses nombreuses branches ou obédiences transmises au début par les Pygmées qui en sont les dépositaires. Ils ont initié les Apindji (trés conservateurs) qui eux, ont transmis la “connaissance” aux Tsogho qui a leur tour ont initié les autres ethnies, Puvi, Fang, Punu, etc. de la branche originelle Bwiti Dissumba, au Bwiti Missoko, en passant par le Bwiti Ndea, le Mabandji, l’Ombwiri, etc.
A l’heure de la mondialisation, la Culture sera la prochaine carte d’identité de chaque peuple, malheur à ceux qui perdont la leur. Il est temps de nous approprier la Notre et le Bwiti est un des meilleurs symboles de celle-ci. A tous, sachez que je suis Gabonais, je pratique d'abord la culture et les rites de mon terroire, celles laissées par mes ancêtres, avant d'adorer des celles venues d'ailleurs. 

( fruit du travail de Frères d une Loge de recherche du Gabon).